Professions réglementées : en les cassant, ils veulent casser la France !
Communiqué de presse du Rassemblement Bleu Marine
Dans la lignée des précédents gouvernements UMP, le gouvernement socialiste fait connaître sa volonté de mettre un terme aux professions dites réglementées dans notre pays.
Des notaires aux pharmaciens, il s’agit en réalité d’obéir à une volonté de l’Union européenne exprimée à de nombreuses reprises et sur laquelle, comme souvent malheureusement, notre pays n’a pratiquement plus de marge de manœuvre.
Le gouvernement se dit à l’offensive contre ces professions dans l’intérêt du pouvoir d’achat des Français, nous fait-on croire… En réalité le gouvernement ne fait qu’obéir à Bruxelles, dont le seul objectif est de créer de nouveaux marchés au bénéfice exclusif des grandes multinationales et des grandes surfaces.
Si l’Union européenne exige la casse des professions réglementées, c’est sous l’influence directe des lobbies d’argent qui l’entourent et qui ne représentent rien d’autre que les intérêts des grandes entreprises et des distributeurs. Le pouvoir d’achat n’est pas dans l’équation, et aucune réforme ne vise son augmentation.
Dans le domaine de la santé, l’attaque est encore plus dangereuse. Il est effet parfaitement irresponsable d’affaiblir aussi considérablement le réseau des pharmacies, en offrant aux grands distributeurs le marché de la parapharmacie, pour commencer…
Nombre d’officines ne pourront supporter ce coup dur financier et seront donc contraintes de fermer. La privatisation généralisée de la santé semble l’objectif recherché à terme, objectif aussi dangereux que contraire au principe d’égalité et de proximité des soins.
Bien sûr des réformes sont toujours nécessaires, la limitation de certains abus indispensable quand ils existent, mais casser un système qui vise à préserver un équilibre économique, social et sanitaire fragile est totalement irresponsable.
Derrière la casse de ces professions du quotidien, il y a la casse d’un modèle français qui a fait ses preuves face aux ravages du « tout marché ».