Emplois d’avenir : amendements de G.Collard et M.Maréchal-Le Pen

Emplois d’avenir: le nouveau visage de la politique de la ville
Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé plusieurs amendements sur le Projet de loi Emplois d’avenir présenté par le Gouvernement, qui sera examiné cette semaine à l’Assemblée nationale, et dont l’objet est de créer des emplois accessibles en priorité aux jeunes des quartiers issus de zones urbaines dites sensibles (ZUS).
Ils proposent que ces postes soient réservés en priorité aux jeunes de nationalité française, et subsidiairement de nationalité européenne ; ils estiment par ailleurs nécessaire que les zones rurales en difficulté soient prioritaires au même titre que les zones urbaines.
S’agissant des emplois d’avenir professeur, ils proposent qu’ils soient réservés aux candidats ne s’étant pas rendus coupables d’infractions à la législation sur les stupéfiants.
Partant de l’échec de l’Education nationale dans de nombreuses zones sensibles, le texte du Gouvernement a ouvertement pour objet, en recrutant comme futurs enseignants des jeunes ayant habité ou étudié dans ces mêmes zones, de créer un corps enseignant sociologiquement à l’image de ses élèves, seule manière visiblement de se faire respecter dans certains quartiers.
Après les emplois jeunes du Gouvernement Jospin et les emplois tremplins dans les régions socialistes, qui ont largement manqué leurs objectifs en termes de pérennité et de public aidé, ces emplois d’avenir et leur coût d’1,5 milliards d’euros annuels sont en réalité une politique de la ville qui ne dit pas son nom et dont on connait les échecs récurrents comme la facture croissante.
Voir sur le site de l’A.N : Amendement n°175 Amendement n°176 Amendement n°177 Amendement n°178 Amendement n°179