Hollande mécanique
Un livre nous réveille comme une alarme dans une maison cambriolée où les propriétaires dormiraient d’un sommeil paisible : « La France, Orange mécanique » de Laurent Obertone.
Ce brûlot nous jette à la figure, tartinée de bons sentiments médiatiques, une réalité qui fait froid dans le dos. Ce livre, qui a ses excès comme ses vérités, exhibe une réalité effrayante : le pays a sombré dans une forme de barbarie criminelle ! Le mal n’est pas qu’au Mali, il est ici aussi, et il fait mal !
C’est un autre mal, celui de la violence quotidienne, de la rage criminelle, de l’émeute meurtrière aux motifs futiles : tué pour un regard de travers, 1193 véhicules brûlés, tradition oblige, une bande de jeunes accusés d’au moins vingt-quatre agressions, un handicapé séquestré et torturé par trois filles de 14, 15 et 17 ans, des policiers mordus à pleines dents, vingt-trois mordus ! Policiers tués- Aurélie Fouquet, à Paris, des gendarmes dans le Var- policière sabrée mortellement à Bourges… Enseignants tabassés… Bandes rivales à l’œuvre dans la capitale… 65 bandes ont été recensées en 2009 ! De plus en plus de braquages, des peines infligées jamais exécutées, le fléau de la récidive frappe. La « douce France » serait-elle devenue la haineuse France ?
Le crime a toujours existé : au frontispice de la légende des siècles, le frère tue le frère. Quoi de nouveau sous le linceul ?
D’abord, on enregistre, fait significatif, une augmentation de la délinquance sous le règne judiciaire et policier de madame Taubira et de Monsieur Valls… Ensuite, et tout le monde y a sa part, une inadmissible politisation de la question criminelle. D’un côté, les hugoliens de gauche qui s’obstinent idéologiquement à voir dans tout mineur un gentil Gavroche et dans tout criminel un rémissible Jean Valjean. De l’autre, une droite incertaine qui craint l’excommunication socialiste et qui tremble à l’idée d’un procès médiatique en ringardise. D’où un pas en avant, un pas en arrière. Pendant ce temps les pompes funèbres fabriquent des cercueils. On fait une marche blanche, blanche comme l’arme, on pleure, on parle, on pétitionne, le temps passe, pas la peine.
Comment en est–on arrivé à cette barbarie dénoncée, qui ne doit pas détruire notre humanisme ? Les choses sont simples comme la lâcheté. Il n’y a plus aucun consensus sur la réprobation du crime. Gabriel Tarde, un grand criminologue, écrivait : « Quand on ne flétrira plus le criminel, le crime pullulera. » Aujourd’hui l’assassin est un héros de cinéma, de livres, d’émission de télé. Exemple : Redoine Faid, présumé innocent, mais accusé d’avoir fait partie du commando qui aurait donné la mort à Aurélie Fouquet, 27 ans, atteinte à la tête et au thorax. Il avait été condamné à trente et un ans de prison pour plusieurs braquages avec prise d’otage, puis libéré en conditionnelle ; il fut l’auteur, entre temps angéliques, d’un livre au titre pieux qui figura dans toutes les sacristies médiatiques : « repenti » ! Qu’est-ce qu’on paye au prix des larmes et du sang ? Une banalisation généralisée à l’égard du crime.
Regardez le vocabulaire. On attrape une contravention comme un rhume. Un voleur dans les grandes surfaces est un chapardeur ou un client indélicat ; les délits s’appellent des « incivilités » ; les jeunes voyous, « des sauvageons », et encore le terme choque ; des adolescents qui caillassent des fidèles dans une église, « des trublions »…
On ne peut plus appeler voleur un voleur, sinon on commet le crime de stigmatisation. Aujourd’hui, il vaut mieux incendier que stigmatiser ! Le retour de flammes est moins dévastateur.
Regardez la rue. On ne respecte plus aucune règle. La population est hostile aux policiers. On invoque les droits de l’homme, ce qui implique une référence au droit, mais en faveur de certaines personnes seulement. Les pompiers manifestent. Ils n’en peuvent plus, eux qui portent secours, d’être frappés à coups de pierre. Pourquoi ?
Regardez la supposée intelligence des commentateurs prêchi-prêcheurs ! Tout est problème de société ! Jamais affaire d’individu ! Les belles âmes, qui ont ainsi la certitude de posséder plus de cœur théorique que les autres accusent la société, débitrice, par son injustice, d’être responsable de tout. Le délinquant agit comme s’il détenait un crédit d’infractions accordé par la grande banque des injustices sociales. Il y a du vrai, il y a du faux, mais la systématisation du procédé organise une constante auto justification. A la télé, un artiste, dit bonjour à un pote qui est en prison…
Pourquoi pas un petit bonjour au cimetière !
Franchement dans mon métier j’en ai vu de toutes les couleurs et je garde au cœur l’ardeur de défendre, mais je regrette le temps classique où l’on attaquait une banque et non pas un vieux, un passant, un voisin, un policier, un gendarme, une femme, un clochard, un buraliste, un handicapé, un pompier, un sourire de travers, un regard de côté, une origine différente, une bande rivale, un uniforme, une jupe courte, une devanture pour la seule raison qu’on se défoule.
Tout cela est désormais hors la main des procureurs, des juges, des jurés, des policiers. C’est un art mécanique de périr en pelant l’orange !
Gilbert Collard
MAGISTRAL !!!!! Quand les Français vont ils se lever ? QUAND ?
j’aime ce que vous écrivez car je pense beaucoup comme vous le faites. vous dites vrai mais la réalité c’est cela, il est dit qu’il viendra un jour où le mal sera pris pour le bien et le bien pour le mal. c’est ce que nous vivons actuellement dans le monde.
« Un voleur dans les grandes surfaces est un chapardeur ou un client indélicat ; les délits s’appellent des « incivilités »… »
Et les jounalistes qui s’ingénient à minimiser utilisent ces termes à satiété!
Bravo !
J’ai terminé ce bouquin magistral d’Obertone dimanche et j’attendais avec impatience de voir si vous alliez en parler.
Il faut soutenir ce livre courageux ! Les médias vont tenter de le tuer par le silence ou l’injure !
Mr Collard, beaucoup ont une main sur le coeur et l´autre dans le dos avec un poignard!!!!
Bonjour.
Ancien Policier Nationale, retraité depuis 2006. Ecoeuré de ce que je vois autour de moi. Belle politique. Aujourd’hui, il vaut mieux être voyou que bon citoyen.
Amicalement.
Bravo Me Collard avocat de notre civilisation,
l’arme des marches blanches remplaçent la justiçe
« Les Grandes Revolutions naissent des petites miseres comme les grands fleuves des petits ruisseaux »
VICTOR HUGO
Stanley Kubrick était un visionnaire et les affreux d’Orange mécanique sont bien là. Alex, le héros, a fait des émules et pourrait même passer pour un brave type aux yeux de certains de ses « enfants ».
Oui, maître Collard, il est temps de regarder les réalités en face, sur ce sujet comme sur d’autres. Il faut cesser d’excuser par avance tous ceux qui, parce qu’ils ont moins de 25 ans, qu’ils sont « jeunes » et parce qu’ils vivent dans des « quartiers difficiles », font des « bêtises ». Il faut cesser de fermer les yeux et, pour commencer, il faut bannir ce vocabulaire qui use de vocables et d’éléments de langage qui visent à masquer le réel et à empêcher de penser en appelant « clients indélicats » les voleurs de supermarchés, « jeunes » les délinquants qui trafiquent , jeunes « défavorablement connus des services de police » quand il s’agit de multirécidivistes, « jeunes en colère » quand il s’agit d’incendiaires de voitures ou de voyous qui saccagent tout et que, en effet, le « sauvageon » de JP Chevènement est un terme bien doux pour désigner des violeurs en réunion, des criminels qui séquestrent et maltraitent un vieillard pour le dépouiller, des tortionnaires qui s’en prennent à un jeune juif pour avoir une rançon ou qui brûlent vive une jeune fille parce qu’elle est suspecte de coucher, alors que le seul mot qui vaille, en ces cas, est bien celui de barbares. Après « Le déclin de l’Empire américain » qui gagne nos contrées, « Les invasions barbares ».
Oui, un vent mauvais se répand par ici.
http://antoinegrangeac.wordpress.com/
Léo Ferré avait raison, la gauche est la salle d´attente du fascisme. Tout est vérouillé par la pensée unique de gauche puisque les enseignants, les artistes et les journalistes, bref les 3 grands vecteurs de la propagande sont dans leur grande majorité de gauche. Rajoutez les syndicats de gauche et les associations de gauche scandaleusement subventionnés par notre argent et voilà un système fascisant, bien étanche censé inacarner le bien. Je vous conseille le livre de Bruno de la Palme: « 100 ans d’erreurs de la gauche françaisel »
Les gens de gauche ont un logiciel idéologique dans la tête. Par réflexe, ils nient la réalité, l’édulcorent, la minimisent, éventuellement méprisent, culpabilisent ou insultent ceux qui osent la montrer du doigt. Entre grands médias, c’est une compétition à celui qui ira le plus loin dans l’excuse et la compréhension du criminel. Les gens le savent, donc ils ne lisent plus cette presse-là, qui est maintenue en vie par des subventions publiques plus ou moins déguisées, pour donner l’illusion qu’une information indépendante existe encore et que notre démocratie se porte bien. Tout ça est un théâtre et même, hélas, une tragédie.
Bonjour,
Encore choqué par la violence subie par 3 jeunes policiers dans l’exercice de leur noble fonction. C’est au sein de cette institution que nos élites devraient faire l’apprentissage de la valeur « sécurité ». Ils pourraient y méditer que « L’art de faire vivre la Loi est l’art policier par excellence », selon le mot de M. Susini. Il est temps de s’appliquer à restaurer la notion de sécurité dans tous les domaines d’activité, car elle seule est facteur de prospérité.
Merci donc pour vos bonnes idées développées dans ce sens.
J.E.Milhau
je pense qu il serait plus judicieux de mettre le mot charia attaché à l’islam plus souvent dans vos discours car cela aurait plus d’impacte, plus de percution dans le cerveau des francais.charia ca reste et ca fait peur car là c’est pour tout le monde et que l’islam les terroristes on se dit cela n’arrive qu’à Paris qu’aux parisiens. désolé je ne savais pas ou mettre mon poste. J’aimerais tellement que Marine passe pour remettre de l’ordre et appliquer ses projets.
agresser une mini jupe, un regard de travers ou un torse nu n’est pas seulement du défoulement mais une volonté délibérée d’imposer aux français une sorte de justice terroriste implacable. Une situation lourde de menaces pour l’avenir.