Les banques centrales indépendantes : le summum de l’arnaque

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3 réponses

  1. combet dit :

    Cher Maître,
    Même si je partage votre analyse sur vos conclusions économiques, j’ai tout de même quelques réserves d’ordres techniques quant à battre monnaie pour effacer notre dette nationale.
    Malheureusement, les veilles recettes économiques ne sont plus adaptées à la nouvelle donne du marché mondialisé.
    L’Europe n’y est pas non plus pour grand chose étant donné que c’est toujours notre dette qui plombe nos marges de manœuvres.
    Il ne nous reste guère de choix que d’établir une monnaie unique mondialisée. C’est d’ailleurs ce à quoi nous serons condamné si nous voulons définitivement affaiblir les marchés spéculatifs qui à la barbe de tous les états, font circuler l’argent par des circuits électroniques en jouant avec les cours des monnaies.
    Je ne suis pas certain que de refermer nos pays et se replier sur nous même serait une solution durable.
    Dans tous les cas, l’Europe nous a permis avec l’Euro de voir nos faiblesses et mis en évidence toutes nos erreurs économiques depuis trente années.
    Respectueusement votre,

    Marc COMBET
    Compagnon du Devoir.

  2. jean goychman dit :

    @ M M Combet
    Cher Monsieur
    Si vous le permettez, je vais vous répondre.
    Le droit de battre monnaie est un attribut essentiel de la souveraineté d’un état. Il n’est pas question de « monétiser » notre dette mais déja de ne plus l’augmenter. C’est un résultat interessant car les sommes que nous consacrons au paiement des seuls intérêts et l’un des tout premiers poste des dépenses de l’état.
    De plus, comme cela s’est fait lors du passage du franc à l’euro, la dette sera reconvertie automatiquement dans la nouvelle monnaie (francs ou tout autre monnaie que les français décideront d’adopter)
    Pour des raisons de compétitivité, il faudra probablement dévaluer cette nouvelle monnaie par rapport à l’euro, dont la valeur est trop élevée par rapport à notre économie. Cette action diminuera d’autant le poids de notre dette.
    Si nous ne faisons pas cela, nous devrons faire comme la Grèce ou l’Espagne et accepter une perte de ressources (salaires, retraites ou prestations sociales) du même ordre que la dévaluation, soit 15 à 20%

  3. Sait-on que la Banque Nationale Suisse absorbe près de la moitié de la « dette » (scripturale, en M3) de l’Union Européenne? La BNS a conservé son devoir/pouvoir régalien de création de la monnaie ex-nihilo sous forme de rachats d’obligations souveraines (mais sans doute pourries) afin de maintenir le taux de change de 1,20 CHF pour 1 euro. Sous le terme valise « argent », il y a la masse monétaire M-1 (numéraire), la masse M-2 (dépôts privés et fonds propres) et la masse M-3 (crédits, ou monnaie scripturale). L’imposture fondamentale consiste à appliquer à M3 les règles valables pour M1 et M2 : remboursement (d’une simple écriture comptable!) plus versement d’un intérêt aboutissant à faire payer 2 ou 3 fois en fonds proprese de simples ouvertures de crédit ! Détails sur http://dbloud.free.fr/limposturemonetaire.htm et sur http://dbloud.free.fr/monnaie.htm
    Merci de votre attention. D. Bloud (1941)

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