Inflation et planche à billets.

Il est des mots dont le seul prononcé génère l’inquiétude et la réprobation, sans qu’on sache vraiment pourquoi. Inflation, dévaluation, récession et déflation sont de ceux-là.
L’Union Européenne se caractérise, sur le plan économique, par ce qu’on appelle le libéralisme.
On peut (grossièrement) le résumer à la volonté de faire disparaître l’action de réglementation des pouvoirs publics afin de laisser le « marché » (en fait les banques et assimilés) libres de toutes contraintes imposées. Chacun fait ce qu’il lui plaît, et comme ledit marché est réputé « autorégulateur » (il devrait se corriger de lui-même en cas d’excès) et les braves gens peuvent lui faire confiance.
Cette conception est relativement récente (à partir des années 1950 environ) et s’est directement opposée à celle qui prévalait un peu partout dans le monde après le « tsunami » financier de la crise de 1929. Plusieurs économistes étaient persuadés que le fait d’avoir accordé trop de liberté au marché l’avait mené à sa perte par manque de retenue notamment sur les marchés boursiers et que les Autorités publiques devaient reprendre les choses en mains. Elles devaient notamment contraindre les banques à la prudence. Cette politique a été fortement inspirée par un économiste anglais : JH Keynes qui avait l’oreille de Roosevelt.
Afin de faire redémarrer l’économie américaine, l’état fédéral, au grand dam des libéraux, a financé de grands programmes d’équipements. Des autoroutes, des barrages, des aéroports furent ainsi construits. Dès la fin de la guerre, un économiste américain nommé M Friedman, a violemment critiqué le « new deal » de Roosevelt en disant que ces grands travaux étaient sans effet sur le chômage et ne pouvait générer que de l’inflation. Friedman était un « monétariste » qui enseignait, au travers de la NEC, (Nouvelle Ecole Classique) que, après une courte période d’embellie de l’emploi, le chômage remontait avec l’inflation. Son principal argument venait de son analyse de la crise économique des années 70 qu’il mettait sur le compte d’une forte inflation, notamment des cours du pétrole.
Il établissait en théorie un lien entre l’inflation et l’utilisation de la « planche à billets » et donc le fait que la création monétaire (usage de la planche à billets) favorisait le chômage. Si on poursuit son raisonnement, les états doivent donc s’interdire la création monétaire et diminuer leurs budgets pour les rendre progressivement « squelettiques » Selon Friedman, les dépenses d’un état libéral ne devaient pas dépasser 15% du produit intérieur brut (PIB)*. Les dépenses de l’état français s’élèvent actuellement à 57% du PIB. Lorsque l’état ne génère plus assez de recettes pour payer ses dépenses et ne peut plus faire de création monétaire, il à encore le choix entre 2 solutions :
– Emprunter sur les marchés privés et s’endetter
– Diminuer les dépenses publiques
Comme il est difficile de diminuer les dépenses publiques qui sont essentiellement des prestations sociales, les dirigeants politiques ont choisi d’endetter leurs états avec le succès que l’on connaît en Union Européenne. Cette dette devenant intenable assez rapidement en raison des intérêts qu’elle génère, la solution des réductions des dépenses reste la seule issue.
Ainsi donc, la lutte contre l’inflation, jugée prioritaire pas les libéraux doctrinaires de l’Ecole de Chicago, autre nom de la NEC, conduisant au retrait de leur droit de contrôle de leur monnaie au profit des banques centrales, ne peut que les conduire à une augmentation du chômage et à la récession.
Certes, l’inflation est maîtrisée, les prix n’augmentent plus, les banques sont satisfaites car les intérêts perçus sur les dettes ne sont plus « mangés » par la baisse des cours des monnaies. De plus, ces dettes augmentent considérablement car les états doivent emprunter pour payer les intérêts.
On peut alors parier que la prochaine étape sera celle d’une récession, (diminution du produit intérieur) qui conduira à la déflation qui est une baisse généralisée de tous les prix.
Autant l’inflation entraine chez les clients un empressement à acheter avant que le prix n’augmente encore, autant la déflation freine les intentions d’achat. C’est ce phénomène que les économistes craignent le plus, car l’arrêt progressif de la production et des ventes est un phénomène qui devient vite incontrôlable. Le chômage peut alors augmenter d’une manière considérable, les prestations sociales versées augmentent alors de la même façon et la dette suit le même chemin car les rentrées d’impôts se tarissent en même temps que les dépenses augmentent.
La lutte contre l’inflation, critère essentiel de la politique monétaire libérale, doit-elle être poursuivie avec un tel acharnement ?
La question mérite d’être posée. D’autant plus que les propos de Friedman sont démentis par les faits : La Reserve Fédérale américaine mène depuis plusieurs années une politique dite de « quantitative easing » qui consiste à imprimer des milliers de milliards de dollars et malgré cela ni l’inflation, ni le chômage ne semblent augmenter aux Etats-Unis.
Gilbert Collard et Jean Goychman
*Le produit intérieur brut d’un pays est un indicateur de tout ce qui est produit dans ce pays. Il représente la valeur ajoutée totale des biens et des services produits sur un territoire national. Il est utilisé pour mesurer la croissance économique du pays.
Les dépenses publiques ne sont pas uniquement des prestations sociales. Il y a aussi le coûtde l’immigration, les subventions aux associations politisées, les prébendes aux élus, a t on besoin du sénat et du CESE par exemple?
Sinon, vous ne parlez pas du protectionnisme.
Un programme économique est fait de nombreux éléments qui interagissent de manière complexe entre eux.
Bien sincèrement.
Merci Monsieur le Député,
Le pire chez les » sorciers économistes » partisans de l’ € c’est qu’ils osent critiquer un retour des monnaies nationales. En effet, même s’ils avaient raison d’estimer la perte de 20 à 30 pour 100 un passage à moyen terme concerté des monnaies nationales de pays volontaires, ce serait moins pire que la crise de l’€ actuel!
Les lois européennes promettent l’impôt européen et la taxation de l’épargne en 2016. Les anciens sont insultés d’être » radins » d’épargner … par des jeunes roquets de journalistes du profil des bobos habitants le centre de 25 Métropoles de singeries! Les cités interdites de l’impérialisme bobo -écolo – vélo méprisant le peuple circulant en auto! Le PV électronique sans recours?
MERCI Monsieur le député.
Est il normal de subventionner avec notre argent et à hauteur de près d’un milliard des associations politiquement correctes : SOS Racisme, France terre d’asile, la LICRA, le CRAN, la LGBT ???????
Est il normal de subventionner avec notre argent et à hauteur d’un milliard des syndicats de moins en représentatifs, et de plus en plus inutiles, sinon nuisibles??????
Est il normal de subventionner avec notre argent et à hauteur de 37 milliard les caisses de retraite defficitaires des fonctionnaires?????? ( seul un quart des dépenses est assuré par les cotisations)
-Est il normal de payer des impôts pour effacer les dettes (4 millions) du journal L’Humanité. Et apporter 2 milliards de subventions (directes et indirectes) à la presse écrite car il faut bien aider les miséreux à se faire entendre : Le Point (Pinault propriétaire), Les Échos (Arnault), Le Monde (la banque Lazard et Pierre Bergé), Libération (Rothschild), la PQR (les banques mutualistes et le Crédit agricole).
-Est il normal de payer des milliards pour le « logement social » dont sont exclues les classes moyennes et les classes populaires, mais dont bénéficient les immigrés ainsi (pas aux mêmes endroits) que les élus et leurs clientèles privilégiées
-Est il normal de subventionner avec notre argent et à hauteur d´1,6 milliards le cinéma sans compter ce que coute les intermitants du spectacle?????
-Est il normal d´avoir ce mile feuille admnistratif ???
-Est il normal de renflouer des banques qui ont magouillé???
-Est il normal de payer pour la Grèce que des socialistes ont laissé rentré dans la zone Euro
Si la France était un peu plus libérale et moins socialo meercantiliste toutes ces subventions n´existeraient pas car le libéralisme est contre ce genre de subventions.
Le montant de la dette française devrait approchait 2000 milliards d’euro très prochainement. Notre dette est constituée d’un taux d’usure ou taux d’intérêt correspondant à, au moins, à 50 % de notre dette. Celle-ci explose chaque année davantage depuis la loi Rothschild de 1973, votée à la hâte par nos députés comme aux USA et d’un président malade (M. Pompidou, ayant travaillé pour la banque portant cette loi). Depuis, 1973, la France, mauvaise gestionnaire, a fait croître notre dette par sa boulimie de dépenses d’état, de collectivités territoriales et à créer toujours plus de services administratifs, de sociétés publiques, bien souvent inutiles mais un formidable terreau électoraliste. Pendant que les dépenses explosaient les intérêts d’emprunt s’envolaient concomitamment. Ainsi, la Banque Rothschild s’est engraissait puisqu’à partir de 1973, la banque de France perdait de plus en plus le monopole de la frappe du franc. Ce processus n’était que le chemin qui allait mener à l’introduction de l’euro et la perte de souveraineté des Etats à ne plus être décideur de leur monnaie. Ainsi, lors de la construction de l’UE, nos élites françaises, pour endormir le peuple français, ont mis en place la théorie des petits pas. Cette théorie devait se séparer des banques centrales pour arriver à spolier tout un continent en créant la BRED. Elle fut lancée par J. Monnet, appuyée par J. Sérisé (sous Giscard) et Delors (Sous le 1er des grands François voleur et menteur), ces esprits tordus ont tous participés à la mise en place de ce serpent de mer (qu’est l’Europe) sachant que si la totalité du projet de longue date était édifiée en même temps le Général n’aurait pas accepté d’y entrer. Par cette théorie des PETITS PAS, les élites françaises et nos gouvernants ont fait avaler à leur peuple de bien grosses couleuvres qui auraient des conséquences désastreuses sur leurs vies futures.
Je vous invite, donc, à lire ce remarquable exposé sur la façon dont nos élites ont participé à cette dérive, qui était à la manœuvre, quel était l’objectif de cette spoliation et, enfin, qui en profite ?
Ce texte, très bien, décrit l’historique de notre déclin, il est très pédagogique et peut être compris de tous (lien : http://bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/ ) alors si vous êtes intéressés par ce sujet, instruisez-vous et bonne lecture !
Je m’excuse pour les deux énormes fautes d’orthographe laissées dans mon précédent commentaire. C’est impardonnable de ma part puisque je conjugue deux verbes dans une même phrase. J’ai relu sans y prêter attention (pardonnez-moi).
La dette française ??? Demandez à Anne Hidalgo la candidate à la mairie de Paris ce qu´elle en pense. Elle qui a pris la retraite à 52 ans et qui en cumulant toutes ses activités touchent 8200 euros net par mois….http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-anne-hidalgo-retraitee-hotel-ville-oublie-40-qu-elle-gagne-serge-federbusch-691569.html
La dette française ??? Demandez à Harlem Désir ce qu´il en pense. Lui qui n´a jamais travaillé de sa vie, lui l´escroc de SOS racisme mais lui qui parle au nom des travailleurs.
Bien que n’étant pas un spécialiste de l’économie, la quantité de monnaie en circulation ne doit-elle pas être en rapport avec les richesses produites par un pays. Si c’est le cas, une relance de notre industrie devrais permettre de créer de la monnaie sans pour autant créer de l’inflation.
@ Armand
C’est un des problèmes de l’euro. La création monétaire se fait au niveau de la zone euro sans pouvoir s’adapter à un pays en particulier.
En conséquence, l’Allemagne bénéficie d’un euro sous-évalué par rapport à ce que vaudrait le DM si elle l’avait gardé, ce qui favorise ses exportations, alors que d’autres pays, comme la France, sont pénalisés par un cours trop élevé (eu égard à leur économie) de l’euro