Jean Goychman – Macron l’homme de paille
Décidément, les banquiers internationaux appliquent toujours les mêmes recettes. Hollande avait quelque peu jeté le trouble avec son « Mon ennemi, c’est la Finance » qu’il avait hissé, tel un spinnaker, pour le gonfler au vent portant qui allait lui permettre une spectaculaire remontée de sondage et franchir, lors de son meeting du Bourget, le pas de la porte de l’Elysée. Elevé dans l’urgence au rang de candidat officiel d’une gauche déjà en perdition en 2012, privée d’un Strauss Kahn porté au firmament mais explosé en vol par l’affaire du Sofitel, Hollande ne pouvait pas faire dans la dentelle. A l’époque, et pour des raisons que j’ignore, le Sarkozy supporté par le système de 2007 ne devait en aucun cas prolonger son bail en 2012.
L’élection de 2017 se présente sous d’autres auspices. La finance mondiale, un instant menacée par la crise de 2008, a néanmoins réussi à se tirer d’affaires et même, contre toute attente, à augmenter encore ses gains par ce qui est devenu sa règle d’or et qui consiste à socialiser les pertes et privatiser les bénéfices, gràce à la peur inspirée par le concept du « too big to fail » selon lequel aucun dirigeant politique n’osera laisser une banque dite « systémique » aller à la faillite.
Cependant, le monde a changé entre 2008 et 2017. La mondialisation s’est révèlée heureuse pour seulement le tout petit nombre qui en tire les ficelles et désastreuse pour les autres, notamment ceux qui constituent les classes dites moyennes. Les peuples l’ont progressivement réalisé et commencent à demander des comptes. Une sorte de course de vitesse s’est organisée entre les tenant de la mondialisation, qui voulaient retirer le pouvoir des gouvernements avant que les peuples n’élisent d’autres représentants qui n’appartiendraient pas à la caste et risqueraient de s’opposer à cette visée financière mondialiste alors même qu’elle était en train de gagner.
Il est donc essentiel de favoriser l’élection de gens acquis par principe à cette idée et surtout d’écarter tous les autres prétendants. Seulement voila, rien ne se passe jamais tel qu’on le prèvoit, car ces imbéciles de « populistes » ont commencé à se réveiller plus tôt que prévu. Tsipras, en Grèce, a fait une tentative, du moins en apparence, mais il est vite rentré dans le rang, emportant avec sa reddition les espoirs du peuple grec. Néanmoins, les alarmes s’étaient activées et la vigueur de la contre-attaque dévoilait la crainte grandissante d’un système qui, pour défendre ses avantages, ne peut qu’évoluer vers le totalitarisme pour rester en place.
La suite des évènements s’est ensuite accélérée et a montré que les élections populaires constituaient un véritable danger. Hillary Clinton battue par Donald Trump marquera probablement, pour les historiens, un tournant analogue – toutes proportions gardées- à celui de Stalingrad en 1943 pour la guerre en Europe, dans la grande offensive de la mondialisation.
Avec deux, voire trois candidats favorables à la mondialisation, notre système financier se sentait rassuré, en ce qui concerne la France. Il y avait bien Marine Le Pen qui grimpait dans les sondages, mais constituait-elle un danger réel ? Son programme économique était facile à contrecarrer, surtout lorsqu’on a à sa disposition tous les médias. Il suffirait donc de développer un discours unique basé sur la peur et diffusé par des gens choisis pour faire évoluer le « too big to fail » en « quitter l’euro, c’est la faillite de la France » et le tour était joué. Il y avait un candidat marqué à droite, un autre plus au centre, il fallait donc, par précaution, en présenter un plus marqué à gauche et un autre qui pourrait se présenter hors du système droite gauche.
Hélas, les primaires, qui auraient du voir Juppé éliminer Sarkozy et Vals éliminer Montebourg ont mal tourné. Fillon a gagné à droite et Hamon à gauche. Rien de grave, Fillon étant donné gagnant, on ferait avec. Bizarrement, une affaire d’emploi fictif concernant ce dernier est apparue à point donné, avec comme résultat de précipiter Fillon en 3ème position, ce qui l’éliminerait du second tour. Le cas de Macron devient alors critique car il reste le seul candidat du système financier à pouvoir l’emporter. Il doit à tout prix monter dans les sondages pour creuser l’écart avec Fillon et bénéficier de la dynamique de sa présence au 2ème tour face à Marine Le Pen. Le problème, c’est qu’il n’a aucun programme à présenter. Candidat de la finance, son seul objectif est d’empêcher Marine Le Pen d’être élue. Pour le reste, c’est secondaire.
Emmanuel Macron a été mis en situation uniquement dans le but de conserver la France dans la zone euro et dans l’Union Européenne. Il fallait trouver quelqu’un qui réponde le mieux possible aux critères élaborés par les auteurs du scénario et, franchement, de ce strict point de vue, il possède tout. Il est jeune, plutôt sympa, énarque ayant réussi et surtout, aucun passé politique.
Bref, l’acteur idéal pour jouer ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui. De mon temps, quand on nommait quelqu’un à un poste en lui disant simplement qu’il devrait signer là où on lui dirait, on appelait ça un homme de paille…
Reste simplement à savoir ce que vont en penser les électeurs.
Jean Goychman
Macron est un sous marin de Hollande qui a certainement un couteau sous la gorge !! c’est un poste avancé de la haute finance !! un cheval de Troie de l’hyper mondialisation libérale… débridée et non encadrée !! Les Américains ( par la CIA )sont heureux et se frottent les mains… de la situation dans laquelle est ? l’Europe et notamment la France !
ce sont exactement les raisons qui vont me faire voter Marine LE PEN !!
La future first midi passé de la République, grand -mam fait du shopping
Le cheveu blond peroxydé, la peau bronzée, elle est une adepte des tenues qui allient rock et chic, perchée sur des talons de 12. Conseillée par Delphine Arnault (LVMH) et amie de la marque Louis Vuitton, la compagne du candidat d’En Marche! est une audacieuse qui “porte une jupe bien au-dessus du genou”.