Jean Goychman – Taux d’intérêts : l’empire contre-attaque
Ecoutant une chaîne de radio périphérique ce matin, il était question de l’augmentation des taux d’intérêts auxquels l’agence France Trésor emprunte désormais afin de fournir à l’Etat de quoi payer ses factures. En l’espace de quelques mois, ceux-ci sont passés de pratiquement zéro à plus de1%. Pas de quoi réellement s’inquiéter, me direz-vous. On a connu bien pire.
Mais le plus important résidait dans le commentaire d’accompagnement. L’analyse faite par la rédaction de cette chaîne établissait une relation quasi-directe entre la montée de ses taux et la probabilité d’élection de Marine Le Pen à l’Elysée.
Autrement dit, inquiets de voir le niveau des intentions de vote en sa faveur, les « marchés financiers » dont personne ne sait vraiment qui ils sont, auraient décidé de passer à l’action pour les français comprennent bien ce qui les attendaient s’ils décidaient de ne pas bien voter…
Et vous savez tous ce que pour eux, que nous pouvons définir comme étant « le système financier mondialiste », bien voter signifie. Ils ont dans leur écurie deux candidats, qui, de leur point de vue, sont à peu près interchangeables*, disons d’une manière un peu plus explicite qu’ils ne mettront pas en danger l’influence sur notre pays de ce système. Pour reprendre une phrase du regretté Philippe Seguin, Emmanuel Macron et François Fillon « sont les deux détaillants du même grossiste »
Or, ces deux candidats évoluent dans des espaces « sondagiers » compris entre 20 et 22 % des intentions de vote. Le cas idéal pour le « grossiste » est, bien sûr, de voir arriver en tête ses deux poulains et « que le meilleur gagne » afin de montrer à l’évidence que les droits de la démocratie sont respectés. Longtemps considérée comme une « outsider » destinée à capter le mécontentement de la populace mais sans réelles chances de succès, la possibilité de voir Marine gagner à l’issue du second tour commence à les inquiéter. C’est assez curieux car, pour le moment, tous les sondages de second tour donnent comme gagnant avec un score sans appel le candidat du système qui lui sera opposé. Alors, pourquoi s’alarmer ?
Si l’analyse développée par cette station de radio est pertinente, c’est que le système en question n’a pas une confiance absolue dans les sondages… Tiens, tiens, seraient-ils comme Churchill, qui « ne croyait aux statistiques que s’il avait lui-même falsifié les chiffres… » ?
Ou bien alors – et ce serait tout aussi grave – veut-on intimider les gens en les dissuadant de voter pour une candidate qui risque de nuire à leurs intérêts en reprenant aux français le contrôle de leur monnaie nationale, attribut essentiel de la souveraineté de notre Etat-nation ?
Quelle qu’en soit la raison, la menace est la même. Elle porte sur l’énormité de la dette publique que nous ne pourrions plus, avec notre future monnaie de « petit pays » jamais rembourser et notre pays serait alors en faillite. Il nous faudrait alors, pieds nus et revêtus de la robe de bure, reconnaître notre servitude et faire allégeance à ces suzerains d’un nouveau type.
A contrario, si nous votons bien, l’Europe nous couvrira de ses bienfaits et nous serons considéré comme « les fils prodigues », ceux pour le retour desquels on tuait le veau patiemment engraissé pour ce grand jour…
Il est des jours, dans la grande histoire des peuples, où ceux-ci doivent faire un choix crucial. Suivant qu’ils optent pour l’une ou l’autre des alternatives proposées, leurs destins seront scellés pour plusieurs décennies, voire des siècles. Notre peuple en a déjà connu, et ils ont écrit les grandes pages de notre Histoire. C’est Valmy en 1792, Verdun en 1916, de Gaulle et la France Libre en 1940, pour ne citer que ces évènements. Car l’enjeu de l’élection du mois de mai 2017 dépasse, et de loin, celui d’une simple élection routinière qui voyait les candidats élus « se succéder à eux-mêmes » même si les individus étaient différents. Pétris des mêmes cultures, soumis à la même pensée « unique » la similitude avec laquelle ils ont exercé le pouvoir parle d’elle-même.
On dit des anglais, à juste titre, « qu’ils ont toujours perdu toutes les batailles, sauf la dernière ! » Cela peut s’appliquer à la plupart des grands peuples qui ont su se constituer en Nations, y compris le nôtre.
* François Fillon a été invité à la conférence annuelle du Club des Bilderberg en 2013 et Emmanuel Macron en 2014…Rappelons que le président du club est un certain… Henri de Castries
Jean Goychman
C’est comme ça que je le ressens aussi. Cette présidentielle, si elle se passe « normalement » reconduira les mêmes que depuis 50 ans. Pour que Marine passe, il faut du tragique. Une élection tragique ou de la dernière chance pour le dire différemment, peut amener certains à sortir de leurs léthargie et voter pour Marine. A mon avis, Elle aurait tout intérêt à développer ce qu’a de tragique pour notre France française, d’être entre le marteau du mondialisme esclavagiste et l’enclume islamique totalitariste. Tous n’ont pas entendu le magnifique discours de Marine du 5 février. Il faut donc que ce choix tragique soit expliqué « urbi et orbi » pour déstabiliser les hésitants et les faire tomber de notre côté, du côté de la France française.
c’est parfaitement vrai ! tout ce monde poliique qui combat Marine LE PEN fait valoir que son programme economico-politique serait une catastrophe pour les Francais ! la pensee unique n’a pas peur des mots et des predictions ! en realite le Francais est sense et je pense qu’il optera pour un systeme economique qui oubliera definitivement la mondialisation si chers aux candidats
du systeme qui depuis + de 40ans appauvri les Francais !