LE JAMBON DE BAYONNE
Dans la ville du jambon, Nicolas le peu preux a été pris en sandwich et obligé de se réfugier comme un vulgaire bock de bière dans un bistrot.
Nous, on connaît, mais on ne bat jamais en retraite!
D’un coup, celui qui joue avec les milices socialo-mélanchonistes verdâtres et les moralistes subventionnés pour empêcher Marine le Pen de parler redécouvre la République! Il s’indigne, s’essouffle dans un lyrisme comique, pour en appeler au respect de la démocratie! Un comble! Quand on jette des pierres, des insultes, des menaces; quand des nervis empêchent, ou tentent d’empêcher, à Paris, à la Réunion, à Marseille, un peu partout, Marine le Pen de parler; quand des journalistes militants, armés d’un sécateur entre les dents, coupent systématiquement la parole à une candidate; quand des pressions sont exercées sur les élus pour qu’ils refusent leur signature; quand on remplace le débat public par de la «moraline», ce sous-produit commercial de la morale, pour discréditer l’argumentation de l’adversaire tout en utilisant des ventriloques pour vendre ce que l’on condamne, c’est alors la République exemplaire défendue par les deux compères en duo électoral, qui se veulent seuls sur les tréteaux pour confisquer le débat.
Cette élection est truquée, l’ONU devrait intervenir… Elle est truquée dans les faits, dans les paroles, dans les candidats!
On évite d’aborder la seule vérité: comment un système qui a créé le problème peut-il résoudre le problème?
Le mot d’ordre est: continuons gaiement dans nos échecs! On a raison d’avoir eu tort… C’est l’histoire du fou qui tombe du dixième étage et qui se dit devant chaque étage: «pourvu que cela dure!» Folie!
Comment oser les réformes structurelles qui sauveront la France du pillage organisé qui l’éventre? Les chiffres sont connus!
Comment sauver une identité que la mondialisation et le communautarisme déstructurent sous le regard faussement compassionnel des Tartuffesdu Murat, restaurant de truffes où ils dînent, loin du peuple pauvre? Comment oser une politique d’immigration qui nous évite de voir craquer, puis tomber les murs de la maison sous la pression démographique? Au seul nom du respect dû aux murs de la vieille maison qui, ce n’est ni sa faute ni celle des occupants, s’effondre sous le poids.
La seule solution est dans la rupture avec un système moribond, complice, peureux, qui n’ose pas appeler un chat un chat, Sarkozy une machine à remonter le temps perdu, Hollande un président de canton, Mélenchon un Marx Brothers!
Ils veulent la République de la continuité financée par des emprunts que nous payons avec le sang des pauvres et la fuite des riches. Philippe Bénéton appelle cela «La politique des somnambules» Plus personne ne comprend, le but est atteint! La confusion sur la question économique atteint des sommets d’incompréhension. Les cranes d’œuf savent tout et son contraire… C’est inouï!
Comment les citoyens peuvent-ils encore faire confiance à une génération de politiciens qui ont accepté, sans broncher, depuis 1973, qu’on ne puisse plus emprunter à taux zéro, oui zéro, à notre banque de France, alors qu’on est obligé d’emprunter à trois pour cent, parfois cinq et plus, aux marchés financiers, qui empruntent à la banque européenne à un pour cent!
Ouvrez les yeux et pas seulement le portefeuille! On nous prend pour des cons! Comment les citoyens peuvent –ils encore faire confiance à une génération qui a pratiqué la politique de la France Afrique, qui prive les peuples de leur richesse par le fait de multinationales apatrides, de dictateurs imposés, et les envoie sur les routes humiliantes de l’immigration? Seul, le patronat en profite,et le MEDEF, qui a autant de cœur qu’un coffre-fort européen.
Et nous payons en euros le prix de cette immigration patronale, tandis que les immigrés le payent par la servitude et l’assistanat.
On doit se rassembler pour la France, de quelque origine que l’on soit. Athées, Chrétiens, Musulmans, qu’importe, seul compte aujourd’hui l’amour du pays, l’amour de la France.