LE SARKOCRATE
L’envie de se faire réélire contre vents et marées démocratiques rend sourd Nicolas Sarkozy. Il n’entend pas la colère que ses pressions, celles du premier ministre, relayé par son parti, soulèverait si Marine le Pen n’avait pas ses signatures. L’appareil fait pression sur les élus pour qu’ils n’apposent pas leur paraphe au bas du parchemin, seul moyen maffieux d’éliminer une candidate légitime portant l’espérance d’au moins 20%, sinon plus, de Français. Il espère cocufier une deuxième fois un électorat qu’il a abusé une première fois.
Venez, votez pour moi, gens de la droite pragmatique, vous aurez Kouchner, Fadéla Amara et son frère, Besson et compagnie; vous aurez deux cent mille immigrés par an; vingt milliards de fraude sociale; l’aide médicale d’Etat, 623 millions d’euros par an; les délocalisations; les désindustrialisations; l’immigration clandestine, 1,7 milliards d’euros; 1000 chômeurs de plus par jour; une dette pesant sur chaque français de 65200 euros! J’en passe est des meilleures. Votez pour moi, dit-il, avec sa diction où fleure bon la distinction du maquignon des affaires, j’ai un projet démocratique, le recours au référendum sur le chômage et l’immigration!
Le même qui d’un côté découvre l’idée défendue par Marine le Pen d’interroger le peuple, seul souverain, de l’autre, en cinq ans, n’a jamais consulté ce peuple pestiféré pour connaître son avis. Pire, il a cocufié, et c’est le seul à ma connaissance, le suffrage universel: en 2005, la France a dit non au traité sur l’Europe, en 2008, il a fait approuver par ses godillots, sous le nom de traité de Lisbonne, le même texte! Du casse – toi pauvre con constitutionnel!
Aujourd’hui, 60% des citoyens souhaitent l’anonymat des parrainages; il s’en fout, seul compte le vide des urnes marinistes.
La solitude sonore de la candidate est magnifique! Son combat est exemplaire, en ce sens qu’elle lutte dans la méthode, l’organisation, la confiance, pour un idéal que le système veut étouffer par l’intimidation, la diffamation, la désinformation. Jamais, on n’aura autant été motivé qu’en cette heure où les propriétaires politiques de la France veulent nous mettre à mort.
Rien ne réveillera donc les français?
Vous allez continuer à rire avec Ruquier?
A gober la propagande médiatique des journalistes mariés, pacsés, encartés avec nos adversaires?
A voir des intervieweurs haineux, des questionneuses fielleuses, débiter péremptoirement leurs leçons apprises dans les antichambres idéologiques?
A lire, à la une du Figaro, l’interview d’un président qui a peur de se déclarer candidat?
Vous ne pouvez plus être dupe!
Faut-il qu’on dérange pour qu’on veuille, à droite comme à gauche, l’une et l’autre jouant avec les mêmes cartes truquées, nous empêcher de révéler la véritésur le système.
Nousaimons la France, terre multiple, terre d’histoire, terre de laïcité, terre de nos pères et de nos mères d’où qu’ils viennent, terre de démocratie et de fidélité.
Notre crime:nous aimonsla France etnous ne supportons plus le mal qu’on lui fait.
Pour nous, pour vous, l’entreprise de pompes funèbres Sarko and Co a fabriqué l’urne funéraire démocratique.
Debout les morts! Debout les maires!