LE VOTE UTILE MUTILE
S’il n’est jamais trop tard pour bien faire,
Il est toujours trop tôt pour mourir de ce qui n’a pas été fait!
Engluées dans la confiture du système dont elles se gavent, nos «élites» ferment les yeux sur la réalité. «The Economist», sérieux et pluvieux journal anglais, juge la campagne électorale française… frivole! Il s’étonne que les candidats pré sélectionnés par le système n’annoncent pas la vérité, c’est-à-dire l’austérité drastique que la gestion de la crise européenne va imposer dans l’implosion.
L’Espagne se l’impose dans la souffrance, 27,3 milliards d’euros d’économies budgétaires!
Nous, demain, après l’élection, on raserait gratis chez les coiffeurs pour drame, sans rien changer ni au système ni à ses complices, actifs sur les lieux du hold-up politique depuis des années. La bande à brader Mélenchon, Sarkozy, Hollande, Bayrou n’a rien vu venir.
Passe le temps, sonnent les heures, ils font leur beurre et la France se meurt de toutes les lâchetés perpétuées dans le formol du conformisme de la bien pensance.
La démagogie atteint des sommets: Hollande veut supprimer le mot race, rétablissant ainsi les folies criminelles d’une période de notre révolution où certains mots étaient interdits. Cette police a abouti à la terreur. Voilà que la crainte des poètes se réalise, «Un jour, ils mettront des menottes aux mots.»
Mélenchon, qui traque les riches de sa forte voix fiscale, a le trac de publier l’état de sa fortune: Mélenchon, milliarchon, discrétion,pourraient chanter les portes voix de la CGT et du PC…
Bayrou, qui descend de son tracteur tous les cinq ans, cherche dans les blés ses électeurs perdus.
Eva Joly, ressemble de plus en plus au Martien de la soupe aux choux, nourriture roborative et écologique, même si, dans les choux, elle y est d’une verte façon. En plus, la pauvrette est tombée sur la tête…
Sarkozy, lui, démontre tous les jours qu’il s’est fichu du peuple, en rafistolant aujourd’hui ce qu’il n’a pas accompli hier. Il marche aux morts! Il aura fallu la tuerie terroriste de Toulouse pour qu’il daigne interdire de territoire des prédicateurs puants de haine, d’antisemitisme, d’antichristianisme et prônant l’extinction de l’occident. Que ne l’a-t-il fait avant?
Il aura fallu les enfants et les adultes assassinés pour qu’on veuille bien s’intéresser à Forsane Alizza, alias les cavaliers de la fierté, l’un des groupuscules les plus venimeux de l’Islam radical en France.
Notre petit monde politique a peur, il se réfugie dans la bien pensance, il ne nous défend pas. Cette lâcheté achète tout, les associations, les pseudos philosophes, certains vengeurs en onde, les intélétélos de service; elle contamine. Elle brade la France au Qatar.
Bien sûr, la chose dont il a le plus peur, ce monde du silence et de la connivence, c’est de perdre les élections. Ce risque donne un courage de parlote le temps du vote. Après, ce beau monde revient à l’obéissance, à la bonne vieille trouille.
La seule qui dit et qui fait, c’est Marine le Pen! La seule qui ose crier la vérité, à savoir qu’il y en a marre de tergiverser, de subir, d’avoir peur des mots, des chiffres, des faits, des lobbies, des intélétélos, des belles âmes qui pleurent sur l’histoire forcément triste de l’assassin, sans penser à l’histoire, bien sûr pour eux, anecdotiquement tragique des victimes.
Il faut reconstruire un autre monde de valeurs où les choses de bon sens reprennent leur place. Je comprends l’indignation du bureau national de vigilance contre l’antisémitisme à la suite des propos de Djamel Debouze qui, interrogé sur la tuerie de Toulouse, n’a de compassion que pour l’assassin et trouve des raisons à son basculement dans la violence. Le même Djamel qui félicitait Sarkozy d’avoir supprimé la double peine, celle qui permettait de renvoyer un criminel étranger chez lui.
C’est le monde à l’envers, il faut le remettre à l’endroit, tout un programme… Aucun candidat, à l’exception de Marine Le Pen, n’ose l’annoncer.
Si elle le martèle toute seule, peu de chance qu’on l’entende! Si vous le dites avec elle, vos voix dans sa voix feront tonner les canons de la reconquête du peuple de France par le peuple de France!
Ne tombez pas dans le piège à con du vote dit utile, dont l’utilité, du reste, n’est pas démontrée, mais imposée stratégiquement, sinon rien ne changera jamais. Soyez vous-même dans votre vote, sinon vous n’existez pas.
Voter Sarko pour éviter à tout prix le socialo est un attrape gogo que mettent en place des sondages orientés pour mieux vous manipuler… La réalité n’est pas celle que nous vendent les instituts de sondages et les commentateurs: si vous votez contre vos sentiments au premier tour par peur d’avoir Hollande et Mélenchon, non seulement vous serez cocu comme la dernière fois, mais en plus vous allez approuver tout ce qui a fait tant de mal au payset qui continuera à lui faire du mal.
Sarkozy ne changera pas!
Demain quels ministres ira-t-il débaucher à gauche? Quel socialiste installera-t-il au Conseil constitutionnel? Quel réforme promise ne fera-t-il pas, pour ne point déplaire à son ami, l’installateur de la charia en Lybie, l’incommensurable Bernard Henry Levy? Quelle nouvelle Fadéla Amara appellera-t-il au gouvernement? Quelle double peine supprimera-t-il? Reviendra-t-il à l’idée de donner le droit de vote aux étrangers? Attendra-t-il sept morts pour réagir? Se taira-t-il encore quand l’Algérie exigera des excuses? Oubliera-t-il, de nouveau les pieds noirs et les harkis?
Le vote utile n’a aucune utilité au premier tour,sinon de donner pleine satisfaction à Nicolas Sarkozy, qui s’est moqué de votre bulletin l’autre fois, se foutant de votre bonne gueule d’électeurs gentils.
Ah! Non! Ne lui redonnez pas l’occasion de dire qu’on n’existe pas! Une fois le vote empoché, il peut encore et encore nous mépriser, nous insulter, même pas nous calculer! Il faut voter Marine le Pen pour l’élire dès le premier tour.
Après, les bons comptes feront la patrie comme on la veut et non comme ils la veulent! Le vote utile c’est Marine Le Pen, les autres ont fait la preuve de leur inutilité, sauf pour détruire «une certaine idée de la France», une certaine idée de la fierté, de l’histoire, de la sécurité, de l’identité, de l’immigration, du travail respecté, de la justice, de l’argent, enfin, oui, «une certaine idée de la France!»