Nous n’avons pas les mêmes valeurs…
Décidemment, Monsieur Juncker, nous n’avons pas les mêmes valeurs. Vous semblez vous agacer de l’attitude du nouveau Premier Ministre Grec Alexis Tsipras. Permettez-moi de citer vos propos :
« Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions et les parlementaires du reste de l’Europe »
Nous sommes vraiment heureux d’apprendre que vous respectez le suffrage universel en Grèce. Est-il utile de donner des conseils à ce peuple souverain pour lui dire ce qu’il doit faire ou non ?
Votre vision de la souveraineté populaire semble un peu restrictive puisque vous lui opposez l’opinion des autres. Les Grecs ont-ils vraiment besoin qu’on leur fasse la leçon et vous-même êtes vous le plus qualifié pour le faire ?
Le fait que de nombreuses multi-nationales européennes ont, avec l’aide des établissements bancaires d’un pays dont vous fûtes le Premier Ministre, détournés des dizaines de milliards d’euros au détriment du fisc, donc des contribuables de leur pays respectif d’origine, devrait plutôt vous inciter à une certaine réserve.
Mais revenons dans l’actualité. Vous avez l’air de considérer comme acquis le fédéralisme européen car vous opposez au peuple Grec les autres peuples envers lesquels il se serait engagé. Or, même si certaines tentatives en vue de faire de l’Union Européenne un Etat fédéral ont existé, aucune n’a prospéré. Les Grecs ne sont donc pas soumis, pas plus que n’importe quel peuple de l’Union Européenne, à un pouvoir supranational.
Certes, il y a des accords, sous formes de Traités, d’actes bilatéraux, d’engagements personnels ou tout ce que vous voudrez, mais rien qui engagerait un peuple pour l’éternité.
Un accord, quel qu’il soit, ne peut se prolonger que s’il existe une volonté commune de le faire vivre.
Je ne pense pas qu’il soit dans les statuts de la Commission Européenne de rappeler à l’ordre ou de menacer un peuple souverain. Vous avez le droit de tenter de convaincre un peuple du bien-fondé du fonctionnement de la Commission que vous présidez, mais vous ne pouvez le contraindre à vous obéir aveuglément.
Je sais que, d’une façon générale, les élites favorables à une Europe fédérale ont une vision particulière de la démocratie qui consiste à substituer à la souveraineté populaire, dont vous vous méfiez, une sorte d’égalité devant une réglementation pour la mise en application de laquelle les peuples n’auraient pas été invités à se prononcer.
C’est de cette ambiguïté entretenue que provient le profond malaise qui commence à s’exprimer dans un certain nombre de pays d’Europe. Le cas du peuple Grec est emblématique, car chacun peut constater le résultat catastrophique de cette substitution progressive des pouvoirs régaliens d’un Etat vers une entité désignée comme étant la « Troïka » dont personne ne sait réellement quelle autorité ni quels intérêts elle représente.
Notre civilisation, qui a connu de multiples vicissitudes au cours de sa longue histoire, dont la Grèce est le berceau, a réussi à faire de la Démocratie ( le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres) le dénominateur commun de toutes les Nations qui se retrouvent aujourd’hui dans l’Union européenne. Nier la souveraineté populaire est probablement un des moyens les plus efficaces pour la détruire.
Jean Goychman
Il évidant que la fameuse « dette », a été crée artificiellement pour pouvoir asservir les Peuples d’ Europe et les empêcher de retrouvée leurs liberté. Ce thème est récurrent dans tous les Médias. Vous ne pouvez quitter L’ Union à cause de la « dette »
Comme tout est fait pour qu’ elle augmente, l’ asservissement, selon les dirigeant de l’ Union sera bientôt total.
Il évidant que la fameuse « dette », a été crée artificiellement pour pouvoir asservir les Peuples d’ Europe et les empêcher de retrouvée leurs liberté. Ce thème est récurrent dans tous les Médias. Vous ne pouvez quitter L’ Union à cause de la « dette »
Comme tout est fait pour qu’ elle augmente, l’ asservissement, selon les dirigeant de l’ Union sera bientôt total.