LES INCORRUPTIBLES
une banque d’affaires s’occupe des affaires, quoi de surprenant, comme le disait le regretté, Octave, « les affaires sont les affaires ». Mais là, il y a un tout petit problème, une suspicion de favoritisme, un je ne sais quoi de renvoi d’ascenseur pour l’échafaudage des intérêts entre amis irréprochables, transparents, vertueux, canonisés par l’onction brevetée » être de gauche ». Un mandat de conseil a été attribué, après un appel d’offres, jugé régulier, (je dirais plutôt conforme), à la banque Lazard afin qu’elle aide Bercy à mettre sur pied la future banque publique d’investissement.
Que se passe-t-il ? Oh trois fois rien, pas de quoi réveiller Jospin et sa commission de déontologie politique. La banque privée qui travaille pour la future banque publique, la banque Lazard, appartient à un certain Matthieu Pigasse, milliardaire et homme de gauche, ce qui n’est pas incompatible, le masochisme étant une constante de l’érotisme financier de gauche.
Il fut aussi un fervent soutient de François Hollande pendant la campagne présidentielle, ce qui était son droit. Outre qu’il est milliardaire, soutient du président qui n’aime pas les riches, il est aussi propriétaire de la banque Lazard, aussi, à titre personnel de l’incorruptible journal, « les Inrockuptibles », aussi actionnaire numéro deux du journal le Monde, aussi propriétaire d’un canard qui emploie Anne Sinclair.
Faut rappeler que ce financier, financièrement journaliste, a aussi travaillé à Bercy au cabinet de Dominique Strauss-Kahn, lequel obtint, garda, le soutient de Pierre Moscovici.
D’accord, on est là entre amis, qui se rendent des services d’amis, mais qu’y a t’il de choquant, d’où viendrait ce parfum de favoritisme ? Audrey Pulvar, la compagne d’Arnaud Montebourg, vient de prendre la direction éditoriale de l’hebdomadaire « les Inrockuptibles »; or Arnaud, en sa qualité sonore de ministre du redressement, participe à la création de la banque publique d’investissement. De quoi, tout de même, se poser des questions! Enfin, d’après un éditorialiste du Monde, tout ce beau monde, doit, pour une fois, bénéficier « du bénéfice du doute »… Ah les bénéfices !
Allez donc, comme ce fut mon cas, vous faire interviewer par « les Inrockuptibles ». La presse libre des milliardaires de gauche vous démolit comme à la foire. Je comprends mieux. A l’avenir, ce n’est pas la carte de presse qu’il faut demander, c’est le K-bis de la société, avant de se jeter dans les mâchoires journalistiques d’agent de l’argent des banques qui roulent pour une idéologie partageuse… dans l’exercice du pouvoir !
Gilbert Collard
Bonjour.
Cela faisait quinze ans qu’ils n’étaient plus au pouvoir,mais c’est comme le vélo….,pour leurs magouilles ils ne perdent pas un seul instant.
Et dire qu’ils en ont encore pour cinq ans!
droite, gauche, toujours le même topo et j’étais de gauche,aujourd’hui je défends la FRANCE
j’aime bien » il comprend pas. Il a pas l’habitude », très subtil !!
Merci de recentrer, cosmonaute-en-perdition.
nba http://www.casquettenba.com/